Si les techniques de façonnage du zinc datent de la révolution industrielle, les techniques et les outils de taille d’ardoise n’ont pas évolué depuis le Moyen Âge, et la corporation elle-même reste le fruit d’un compagnonnage ancestral.
Un art et un langage
Equerre et règle, arrache-clous et cordeau, bien sûr, mais aussi tracette crantée, pince à border, table à plier, « bécane », fer à souder… volige, relief, ourlet, couvre-joints... Mais encore pied-de-biche, griffe à zinc, «sauterelle», «cisaille pélican», pattes d’oie, chien assis, oeil de boeuf... pot à feu, pot à fleurs, pomme de pin, frise de faîtage... 
Un langage qui en dit long sur les matériaux, outils et instruments d’un savoir-faire transmis depuis près de 200 ans.
Pour le Geste, «décrapouiller», claquer le trait, marquer l’emplacement de tasseaux ou la hauteur des reliefs, poser les feuilles de zinc, tracer, plier, calepiner, découper, souder, penser à la dilatation… autant de mesures et de calculs au millimètre qui relèvent du grand art mais ne laissent rien au hasard, faisant discrètement la fierté des parisiens.

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